Les réponses aux questions que vous vous posez animals

Confrontés à la fièvre Q sur le terrain, les professionnels de l'élevage se posent de nombreuses questions sur la suspicion clinique chez les ruminants, les méthodes diagnostiques pour confirmer une suspicion, les méthodes de prise en charge en élevage infectés, les risques pour la santé humaine...Les experts y répondent en s'appuyant notamment sur toutes les données publiées.

Webinaire #2 -16 janvier 2023

Webinaire #2 -16 janvier 2023

Que sait-on de l’évolution naturelle de la fièvre Q dans un élevage dépisté infecté ? L’immunité post-infectieuse est-elle protectrice ? Que se passerait-il si on laisser l’infection évoluer naturellement ?

Il est certain qu'une immunité post-infectieuse existe comme dans toute maladie.

De nombreuxessais d’évaluation de différentes mesures de maîtrise, dont la vaccination, ont été conduits notamment en bovins et caprins. Les résultats convergent tous dans la même direction et font état d’une amélioration des signes cliniques et des performances de reproduction chez les animaux ou troupeaux vaccinés en comparaison aux animaux ou troupeaux non vaccinés. La majorité des études comparent des animaux vaccinés et non vaccinés au sein des mêmes troupeaux. De plus il est à noter que la majorité des études ont été menées en milieu infecté ce qui est rarement le cas pour les vaccins en santé animale.

On dispose donc de données robuste pour justifier le recours à la vaccination en termes de santé animale.

De plus, les études montrent également une réduction voire une prévention de l'excrétion chez les animaux vaccinés vs les non vaccinés ce qui milite aussi pour son utilisation pour maitriser le risque de transmission entre animaux et à l'homme.

Il semble donc raisonnable de penser que doubler l'immunité naturelle avec une immunité conférée par le vaccin serait bénéfique en santé animale comme en matière de santé humaine